29 mai 2013

« Green the ghetto. Revitaliser le Bronx » – 29 mai 2013

Les conférences « 5 à 7 », Vidéos et podcasts
Paris (92000)

Conférence de Majora Carter (New York)
Conçue et animée par Ariella Masboungi, avec la contribution de Alain Garès, directeur général de la SPLA Europolia Grand Toulouse

 

Justice environnementale pour les quartiers déshérités, tel est le leitmotiv de Majora Carter, issue d’un Bronx dont elle a dénoncé les injustices sociales et environnementales, l’asthme endémique et bien d’autres maladies liés au statut d’arrière cour conféré à un borough (arrondissement) entier de New York, la ville monde d’aujourd’hui. Prendre son destin en mains s’illustre par une première action qui consiste à arracher à la Ville la création d’un parc coproduit avec les usagers, au bord de la rivière Bronx, à la place d’une nouvelle décharge qui y était prévue.
Le processus a accompagné-suscité une prise en considération du quartier notamment par l’administration du Maire Bloomberg, dans le cadre de son projet urbain à grande échelle et de la planification pour les années 30 : PlanYC. Si la sécurité y est sensiblement améliorée, nombre d’aménagements plus ou moins adaptés au site et à la population ont vu le jour ; des projets de recompositions des infrastructures sont à l’œuvre ; des actions incitatrices pour créer du logement social de qualité mais aussi pour attirer des commerces vendant des produits frais afin de lutter contre l’obésité, etc…
Mais les inégalités sont encore là et Majora Carter, avec son association Majora Carter Group qui agit à présent sur nombre de situations urbaines, revendique la création d’emplois verts, qui sont de nature à lutter contre la délinquance et à améliorer la situation locale du Bronx. Mais aussi à amplifier les mesures incitatives pour créer des toits verts, préserver le territoire de la montée des eaux, créer des mobilités douces, des activités ludiques de plein air en direction des enfants et adolescents, revendiquer des concepteurs de talent, etc…
Tout n’est pas rose et le chemin est long. Ainsi Majora Carter déplore-t-elle, au sein du Bronx, l’accentuation des différences sociales, l’absence de mixité sociale et fonctionnelle. Agir en s’opposant tout en négociant, voilà la nouvelle ère de l’advocacy planning à l’œuvre à New York comme ailleurs.

 

Majora Carter est une stratégiste en régénération urbaine après avoir créé : «  sustainable South Bronx » qu’elle a dirigé pour notamment créer le  «  Hunt’s Point Riverside Park », et lutté contre l’obésité , développant un marché de produis frais, la qualité de l’air,  Elle a dirigé un programme televise sur la justice environnementale et se consacre à present au “majora Carter group”, qu’elle a créé pour assiter des villes dans des combats pour la justice environnementale.

 

1. Majora Carter, militante de l’action urbaine dans le Bronx, présentée par Ariella Masboungi

 

2. Initier des projets dans le Bronx

  • Transfert d’une décharge en parc dans le Bronx
  • Mise en place des liaisons verts en parcours cyclables
  • Le programme de formation aux emplois verts

 

3. Lier aménagement urbain et dynamique économique

 

4. Le Bronx et l’expérience française : le « bottom up » existe t’il en France ?

 

5. Le Bronx et l’expérience française : dne prise de pouvoir des communautés

 

6. Le Bronx et l’expérience française : dynamique urbaine, dynamique sociale, dynamique économique

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